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Le berger et le laboureur

Il était une fois un berger et un laboureur qui vivaient en Egypte du temps de la reine Cléopâtre.

Un jour, le berger trouva dans le champ du laboureur une mystérieuse clé- la Clé du Bonheur - qui offre à celui qui la possède un bonheur éternel après sa mort. Tous les deux revendiquent le précieux objet : le berger pour l'avoir découvert, le laboureur parce que la clé se trouvait dans son champ.

On décida d'invoquer les Dieux de l'Egypte pour désigner qui en serait l'heureux propriétaire. Des prêtres s'affairèrent pour préparer la cérémonie. La reine Cléopâtre en personne devait y assister et remettre ensuite la clé à celui que les Dieux auraient choisi.

Pourtant lasse de tout ce cérémonial, elle se rendit directement chez le berger et le laboureur (qui étaient voisins) avec ses porteurs. Il faisait très beau ce jour là et « la plus belle des reines », qui était en pleine forme, décida de faire le chemin à pied à côté de sa chaise à porteurs. Un messager devait la rejoindre plus tard pour lui communiquer le résultat de la cérémonie.

Au loin, le berger observait le cortège royal cheminer sur le sentier menant à la maison du laboureur. Etait-ce celui que les Dieux avaient désigné ? Un moment donné le messager arriva et prononça quelques paroles au Chef des porteurs. Le messager parti, Cléopâtre s'assit dans sa chaise, le cortège s'ébranla et tout ce petit monde continua sa route sur le sentier en direction de la maison du laboureur.

Fou de douleur le berger comprit qu'il n'était pas celui que les Dieux avaient désigné. Il s'enfuit dans le désert et mourut de soif quelques temps après.

Les Dieux avaient pourtant bien choisi le berger comme l'heureux propriétaire de la clé. Alors que s'était-il passé ?

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Le timbre

Michel Gamo, le patron d'assurance "Collati, Sans Soucis !" appelle son détéctive privé car il soupçonne Gontran Soforka, un de ses clients des plus riches, de l'avoir escroqué.

L'inspecteur arrive et dit : "Racontez-moi des anecdotes qui vous ont fait réagir.".
Alors le patron répond :
"Gontran Soforka est un riche homme d'affaires et client de Collati depuis une dizaine d'années. Or, il y a 10 jours, il appelle le personnel pour annoncer l'incendie de sa bibliothèque et clame d'obtenir une somme de 100.000 euros car outre les livres précieux que contenait sa bibliothèque, il possédait également un timbre unique au Monde : le Charles De Venise. Or, 5 jours après l'incendie, je lus mon journal quotidien et vit que le Charles De Venise était mis aux enchères à Bangkok ! Je suis alors allé voir un expert qui me confirma la rareté du timbre."

Le détéctive rétroqua :
"Soforka vous avait-il confirmé la présence du timbre en sa bibliothèque ?"

- Oui répondit Michel Gamo, Gontran Soforka m'avait, confidentiellement écrit une lettre ou se trouvait la place du timbre.

- Quelle était-elle ?

- Entre les pages 93 et 94 des mousquetaires, cette cachette n'était connue que de lui et de moi.

Après une brève lecture de la lettre, l'inspecteur dit : "Je revient Demain !".

Le lendemain pointe le bout de son nez et le détéctive arrive à l'heure d'ouveture de l'assurance. Gamo ouvre et dit:"Alors, des nouvelles ?"

- OOuuuuuuiiiiiii ! répond le détéctive, le milliardaire vous a menti !

Comment le détective a-t-il su ?

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les moines

Dans un monastère perdu dans la campagne, se trouve un ordre de 100 moines qui vit dans des conditions très dures.
En effet, ils n'ont pas le droit de parler, ni de communiquer par signes ou onomatopées, ni même de se toucher (entre eux et tout seul).
C'est pour eux un péché mortel que de regarder son image dans un miroir ou toute autre matière réfléchissante, et de désigner un autre membre de l'ordre, par quelque moyen que se soit.
Ils prient toute la journée, isolés dans leur cellule qui ne contient qu'un lit, sauf le soir où ils prennent leur unique repas quotidien, tous réunis autour d'une même table.

Un jour, le chef de l'ordre, et lui seul, au cours d'un repas, prend la parole pour un cas d'exception. Certains membres de l'ordre sont atteints d'une maladie, non contagieuse, mais qui a la particularité de faire apparaitre un point rouge sur le front de la personne contaminée. Pour ne pas troubler l'ordre, le chef ordonne aux personnes atteintes, sans les désigner par quelque moyen que ce soit, qu'elles quittent le monastère.
7 jours après, au cours du repas, sans aucune autre intervention du chef, ni de Dieu, sans qu'absolument rien ne soit venu déranger le calme habituel, tous les malades quittent de leur propre chef le monastère.

Combien de malades y avait-il ?

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Le régiment d'infanterie

Le conflit Syldavie - Bordurie touche à sa fin : Le gros des forces armées syldaves est encerclé par l'armée bordure. La seule chance de s'en tirer pour l'armée syldave est que les troupes de chocs du général Ité tente une percée pour dégager tout le monde de là.
Le général Ité est très fier de ses troupes. Il a entre autres 2 régiments de soldats qu'il aime voir passer lors des défilés car le nombre de soldats dans chaque régiment est un carré parfait, c'est à dire que lors du défilé, les soldats dans chaque régiment sont placés sur autant de colonnes qu'il y a de rangs. Il aime la discipline le général !
Ce que ses supérieurs lui demandent là, est très important et surtout très risqué : les forces bordures en face de lui sont très nombreuses et très puissantes. Aussi décide-t-il de réunir les 2 régiments en un seul qui, coïncidence, est lui aussi composé d'un carré parfait de soldats, et lance son super-régiment à l'attaque.
Mal lui en prend : son super-régiment est exterminé. Seule la dernière ligne du régiment est intacte. Comme l'enjeu est important et qu'il n'y a plus que lui pour tenter quelque chose, il prend les soldats survivants, s'aperçoit qu'il en possède encore un carré parfait et les dispose en 2 régiments (plus modestes) qui sont eux aussi composés d'un carré parfait et les lance de nouveau à l'attaque.
L'ennemi, déjà affaibli par la première attaque, ne peut contenir cette deuxième charge et le général Ité parvient à rompre l'encerclement. Ses soldats ont beaucoup souffert de cette deuxième attaque car seule la dernière rangée de chaque régiment n'a pas été détruite. Lorsqu'il fait les comptes, le général s'aperçoit qu'il ne lui reste plus que 23 soldats valides.
Quel était le nombre initial de soldats que commandait le général Ité au début de l'encerclement ?

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